Partager :

Interviews

Trois sœurs dans le creux de la vague

Publié le 15/04/2022

Une colo pluvieuse au bord de l'océan. Une baleine échouée. Sarah et Cassiopée qui ne comprennent plus la discrète Lucille. Tout va à vau-l'eau dans "Le trésor de Lucille", la nouvelle aventure des Sœurs Grémillet ! Après leur interview dans le n°4384 du journal Spirou, Barbucci vous donne quelques nouvelles informations exclusives !

Image
Trois sœurs dans le creux de la vague
Body

La colonie de vacances des sœurs Grémillet évoque entre autres la Bretagne. Une région que tu aimes beaucoup, visiblement !

Nous avons veillé, Giovanni Di Gregorio et moi, à rester dans le flou. L'endroit où sont parties les sœurs Grémillet est autant inspiré de la Bretagne que de la Normandie ou même du bassin d'Arcachon. Mais il est vrai que la Bretagne est une région qui me parle particulièrement. Le nom de famille de ma femme est d'ailleurs... Lebreton ! J'ai découvert la Bretagne grâce à elle, et depuis j'y passe tous les étés. Je n'ai plus peur de la pluie, je suis devenu aussi imperméable qu'un vrai Breton ! J'ai raconté à Giovanni tout ce que je sais de la Bretagne, afin qu'il en perçoive bien l'atmosphère, car lui connaît plus la Normandie.

Les sœurs Grémillet

Dans cet album, tu dessines un merveilleux cimetière...

C'était facile de le rendre merveilleux, car il s'agit réellement du plus beau cimetière du monde ! Il ne se trouve pas en Bretagne mais en Italie, à Gênes. Et si je le connais si bien, c'est parce que j'ai grandi près de lui. Je vous laisse le googler, vous verrez quelle merveille c'est !

Les sœurs Grémillet

Est-ce le rôle d'un auteur que de révéler à nos yeux blasés les beautés inattendues de notre monde ?

Oui, clairement. J'aime utiliser la bande dessinée pour faire connaître ce qui m'étonne et me fascine au quotidien. L'objectif est de faire rêver le lecteur à chaque page des Sœurs Grémillet ! Et faire rêver les gens avec un cimetière était un véritable défi.

Outre ce cimetière, tu t'es imposé un autre défi de dessin : représenter une baleine !

La chose la plus difficile n'était pas de dessiner cette baleine... mais de ne pas la faire bouger, puisqu'elle est échouée sur une plage ! Pour moi qui aime tellement dessiner l'action, cette immobilité était un vrai défi de dessin ! C'est d'ailleurs dans l'action que je parviens le mieux à dessiner les animaux, en oubliant leur anatomie pour mieux me concentrer sur les lignes en mouvement.

Les sœurs Grémillet

 

Vous avez aimé cet article ?

Vous aimez cet article ! Merci !

00:00 --:--