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Yoko en trois « bravos »
Publié le 08/03/2024

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Roger Leloup a 90 ans et 31 albums de Yoko Tsuno au compteur ! De quoi donner envie à Bob (L’école des petits monstres), Nicolas Gaignard (Chevrotine) ou encore Dino (Tash & Trash), de rendre hommage à ce créateur et cette série exceptionnels. Suite de l’interview parue dans le journal Spirou n°4483.
Bob : Même si on trouve dans Yoko Tsuno une grammaire narrative propre à la SF, avec des éléments que l’on peut retrouver dans d’autres œuvres, le travail de Roger Leloup reste graphiquement unique. Le grand public connaît sans doute le nom de son héroïne plus que le sien. Mais je pense que Leloup est un des piliers de la BD et de la SF de ces cinquante dernières années. Il a été en avance sur son temps à tous les niveaux.
Nicolas Gaignard : Leloup et son incroyable souci du détail ont constitué la première marche de mon parcours de fan de science-fiction. Il m’a par exemple conduit vers Les naufragés du temps de Paul Gillon, une série plus adulte mais où je vois une vraie filiation dans la précision du dessin et la manière d’aborder l’image. Roger Leloup a un incroyable souci du détail, qui vous fait rentrer dans chaque case, vous donne envie de la décortiquer, avec un côté très « ingénieur ». Un album de Yoko Tsuno, on le lit une première fois pour l’histoire, puis on y revient pour se perdre dans les détails du dessin. Il y a une telle cohérence dans cet univers qu’il appelle à la contemplation.
Dino : Moi qui ai rencontré Yoko Tsuno il y a très longtemps, alors que j’étais enfant, je crois que j’ai maintenant très envie de rencontrer Roger Leloup !
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