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Pym et la forêt éternelle : les secrets de la nouvelle série !
Publié le 18/06/2025

Pym et la forêt éternelle, c’est une toute nouvelle série à découvrir en avant-première dans le journal Spirou ! Avec un subtil dosage de mystère, de danger, de magie, mais aussi de secrets… Le scénariste Fuat Erkol et la dessinatrice Clémentine Bouvier vous livrent 9 des ingrédients de leur recette !
Un soupçon de révolte enfantine
Fuat Erkol : Pym est un enfant qui n’a connu que la chaumière où il vit avec Rose, sa mamie. Cette chaumière est entourée d’une sombre forêt, qu’il n’a pas le droit de traverser… Et comme Pym a soif de liberté, cela va créer des frictions avec Rose. À travers Pym, je parle de cette ligne au-delà de l’horizon que tout enfant a un jour envie d’explorer. En tout cas, moi, c’est ce que je rêvais de faire…

Un brin de mamie protectrice
Fuat Erkol : Rose, la mamie de Pym, souffre encore des souvenirs d’un passé compliqué, au cours duquel elle a été bafouée. Elle se sent très seule et fait donc tout pour empêcher Pym de partir. Afin qu’il ne lui pose pas trop de questions, par exemple sur sa naissance, elle le distrait avec de vieilles légendes. Mais combien de temps ce stratagème fonctionnera-t-il ?
Une louche de forêt cheloue
Clémentine Bouvier : La forêt autour de la chaumière de Pym est infestée de Hurleurs, des créatures qui dévorent l’âme des humains ! Pym en sait peu à leur sujet, car Fuat fait en sorte qu’il soit au même niveau d’information que les lectrices et lecteurs. Même à moi, il ne révèle les choses qu’au fur et à mesure ! Pour dessiner les Hurleurs, j’ai pris le personnage du Cri de Munch, auquel j’ai rajouté des dents et un petit côté Gollum.

Une paire de potes bizarres
Fuat Erkol : Ça me semblait compliqué de meubler un huis clos dans la forêt avec juste Pym et sa mamie. Mais j’avais du mal à trouver des personnages secondaires. Jusqu’au jour où je suis tombé sur des jouets de ma fille qui traînaient : un cheval et un hibou. Ça a donné Hector, un cheval incapable de marcher autrement que sur deux pattes, et Ned, un hibou bavard et incapable de voler ! Hector est la conscience morale de Pym. Ned, lui, dit des vacheries et traite Rose de « vioque », par exemple. Il représente les aspects les plus méchants de mon caractère.
Une Clémentine
Clémentine Bouvier : J’ai travaillé dans l’illustration avant de faire de la BD. Lorsque Fuat m’a contactée, j’ai vite compris que Pym me permettrait de dessiner des tas de trucs géniaux et beaucoup d’émotions… La grosse difficulté aura été de créer un cheval marchant sur ses pattes arrière de manière crédible. Mais la coupe de cheveux de Pym n’a pas été simple à trouver non plus !

Un peu de technologie
Clémentine Bouvier : Je réalise La forêt de Pym sur tablette Cintiq. J’ai longtemps essayé de ne travailler qu’au crayon, sur du papier, de faire des scans sur lesquels je réalisais ensuite encrage et couleurs. Mais je me couchais tous les jours à 4 h du matin, ça n’était plus possible ! La tablette a quand même des inconvénients. Avec elle, on est toujours tenté de faire des corrections infinies. Je suis une éternelle insatisfaite. Si je m’écoutais, je referais déjà les premières planches de Pym !
Un rien de patience
Fuat Erkol : J’avais déjà écrit tout le scénario et réalisé tout le découpage de La forêt de Pym avant de trouver qui l’illustrerait. En épluchant tous les sites regroupant des books d’artistes, je suis tombé sur le travail de Clémentine. Elle n’était pas disponible pour réaliser immédiatement le projet, mais elle a accepté de lire le scénario. Ce qui m’a séduit dans son trait, c’est l’expressivité de ses personnages. C’était vraiment une dimension importante pour moi, car je savais qu’il y aurait beaucoup d’émotions à faire passer dans les aventures de Pym !

Une touche d’animation
Clémentine Bouvier : Je n’ai pas une grande culture BD, mais je lis quand même pas mal de choses, comme Les carnets de Cerise ou encore Les sœurs Grémillet, des univers très « illustration » qui me nourrissent beaucoup graphiquement. Disney est aussi une grosse influence pour moi. Je collectionnais toutes les VHS, avec une énorme préférence pour de vieux films comme Les Aristochats ou La Belle au bois dormant, même si c’est Le Roi Lion qui a fait naître chez moi cet amour du dessin pour les animaux.
Un air de ballade
Fuat Erkol : Moi, j’ai toujours eu un attrait pour le fantastique et la bande dessinée depuis tout petit. Je suis vraiment devenu passionné de ce média à l’âge de 13 ans grâce à la série Chevalier Ardent de François Craenhals. Puis, j’ai découvert à quel point la BD pouvait être un univers plein de richesse avec Les 7 vies de l’Épervier ou encore Ballade au bout du monde, l’histoire d’un petit monde médiéval perdu au milieu d’une forêt. Maintenant que j’en parle, il me semble évident que ça a forcément influencé une partie de La forêt de Pym !
Pym et la forêt éternelle, tome 1 – disponible en librairie en janvier 2026
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