Raowl, un nouveau héros rugissant !

Nous, on a rencontré l’auteur pour lui poser quelques questions.

Tebo, Raowl est ta première série dans SPIROU, un moment d’émotion ?

Mes rêves étaient, dans l’ordre : de faire de la BD, de rencontrer Marcel Gotlib, de faire du dessin animé et de faire des parodies de super-héros. Et tous se sont réalisés : je suis chanceux. Raowl est une série sur laquelle je me suis beaucoup investi, car je sens que la rédaction est enthousiaste. Bosser pour SPIROU après L’atelier Mastodonte, qui était un journal dans le journal, m’a permis de retrouver une équipe de copains, j’ai appris à connaître de nouveaux auteurs… La rédaction, c’est une relation spéciale. Ça ne ressemble à aucun autre endroit dans la bande dessinée actuelle.

Si tu étais un acteur dans l’adaptation en film de Raowl, tu serais un prince charmant ou une princesse ?

Je voudrais être une princesse, bien sûr. Tous mes princes charmants ont des têtes d’abrutis, ils sont un peu moches, imbus d’eux-mêmes. Je ne les ai pas gâtés. Inconsciemment, c’est une revanche par rapport à l’époque où j’étais gamin et jaloux des beaux gosses qui séduisaient toutes les filles sans rien faire.

Et enfin, Raowl est le roi de la baston ! Tu nous donnes des astuces pour bien en dessiner ?

Il faut de l’énergie ! Je m’inspire du dessin animé. Dans les premiers Tex Avery, Popeye ou Mickey Mouse, c’était un festival de roustes ! Du côté des super-héros, et notamment du maître Jack Kirby, le mouvement est incroyable. J’ai choisi de ne pas utiliser de traits de vitesse, alors tout est dans le poids des corps. On doit sentir que le coup de poing s’enfonce dans la tronche de l’adversaire ! Il faut toujours défier la pesanteur ! Le bruitage, c’est la cerise sur le gâteau. Pour moi, un bon coup de poing fait « BUNK » !

Merci Tebo.

On vous laisse découvrir ce « conte de fée » dans le journal de cette semaine.